Questions fréquentes

Les guêpes et frelons peuvent-ils piquer plusieurs fois ?

Et oui ! Chez les guêpes et frelons, l’aiguillon ou dard est utilisé avant tout pour la chasse des proies qui nourriront les larves. C’est donc un outil plus qu’une arme de défense ! Par conséquent leur aiguillon est lisse ce qui leur permet de le retirer de la victime après piqûre et de le réutiliser à nouveau. Chez l’abeille, l’aiguillon est utilisé uniquement pour la défense de la ruche ; il possède des barbules comme une pointe de flèche qui l’empêche de ressortir de la victime. Pour le retirer, l’abeille est obligée d’arracher l’extrémité de son abdomen ce qui entraine sa mort dans les minutes qui suivent.

Pour en savoir plus, lire le chapitre du site « La piqûre ».

 

Le venin des guêpes est-il plus toxique que celui des abeilles ?

Encore une fois c’est un outil de chasse : il doit donc être instantané par conséquent sa toxicité est supérieure à celui de l’abeille pour une dose équivalente. MAIS, la quantité injectée par piqûre est beaucoup plus faible que chez l’abeille. Les guêpes et frelons doivent pouvoir tuer une proie puis la ramener au nid puis recommencer et ainsi de suite, du coup la dose de venin injectée à chaque piqûre est « programmée » pour être très faible, ils agissent toujours par économie ! (quand il y a piqûre ce qui n’est pas le cas la plupart du temps lors de la chasse). En revanche chez l’abeille le venin doit pouvoir tuer l’adversaire lors du combat défensif ! La quantité injectée est très supérieure car lorsque l’abeille arrache son abdomen et que le dard reste planté dans la victime, le sac à venin avec des muscles agissant comme une pompe restent fixés à l’aiguillon. Dans ce cas, même si l’abeille n’est plus là, la « pompe » fait sont travail et le venin est injecté dans la victime jusqu’à la dernière goutte ! Résumons : à dose égale le venin de la guêpe est plus toxique que celui de l’abeille mais lors de la piqûre, la quantité de venin déversée rend la piqûre d’abeille bien plus toxique que celle de la guêpe. La toxicité entre piqûres de guêpe et de frelon est très semblable ce n'est pas parceque le frelon est plus gros qu'il est plus dangereux...

Pour en savoir plus, lire le chapitre du site « La piqûre ».

 

Une piqûre de guêpe peut-elle attirer d’autres guêpes ?

Lorsqu’elle est isolée, la piqûre de guêpe n’est pas dangereuse à part pour les personnes allergiques. Même si une ou 2 autres guêpes rodent dans le coin, peu de craintes d’avoir une récidive, la guêpe pique et s’en va (sauf si elle est coincée !) Près du nid, la situation est différente. Dans le venin d’hyménoptère (guêpes, abeilles, frelons, fourmis) se trouvent des molécules d’alarme « excitatrices » très volatiles qui vont indiquer la position de l’intrus aux autres individus de la colonie et les exciter pour les inciter à piquer à leur tour. Ces molécules sont efficaces temporairement et se diluent rapidement dans l’air mais comme la population est concentrée sur une petite surface dans le cas d’un guêpier, très vite d’autres guêpes vont arriver et faire leur travail de défense. Dans ce cas, une seule solution : s’éloigner à toute vitesse et le plus loin possible du cercle d’alerte !

Pour en savoir plus, lire le chapitre du site « La piqûre ».


De quoi est composé le nid ?

De fibres de bois agglomérées ! Les ouvrières de guêpes et frelons (espèces européennes) vont gratter ces fibres et les mélanger à leur salive pour en former une « pâte à papier » malléable (nous n’avons rien inventé ! Il n’y a pas de terre comme on peut parfois le lire sur internet !

Pour en savoir plus, lire le chapitre du site « Travail du papier ».


Combien de guêpes/frelons dans un nid ?

Question difficile car tout dépend de l’espèce considérée et de la période de l’année. Chez les polistes, qui font de petits nids sans enveloppe, un nid compte rarement plus de 100 guêpes à son apogée. Chez les guêpes commune et germanique (genre Vespula) qui font les guêpiers souterrains, les populations sont très denses et peuvent atteindre 3000 à 4000 individus actifs pour les plus gros nids en septembre. Pour les frelons tout dépend de l’espèce : rarement plus de 300 individus mais exceptionnellement jusqu’à 500-800 individus pour le frelon européen Vespa crabro. En revanche de 2000 à 4000 individus actifs peuvent être présents dans un gros nid de frelon asiatique Vespa velutina nigrithorax en fin de saison !

Pour en savoir plus, consultez le chapitre du site « Espèces ».


Pourquoi tant d’attrait pour le sucre ?

Vous l’avez remarqué une guêpe c’est très actif ! Donc il lui faudra beaucoup d’énergie en particulier pour certaines activités comme le simple fait de voler qui brûle beaucoup de calories (pour actionner les muscles alaires). Comme chez nous les guêpes tirent une part importante de leur énergie à partir des glucides. Les adultes se nourrissent donc essentiellement de produits sucrés alors que les larves consomment lipides et protéines pour leur croissance.

Pour en savoir plus, consultez le chapitre du site « Alimentation ».


Les guêpes font-elles du miel ?

Non, seules leurs cousines les abeilles produisent le miel. Il existe un genre chez les guêpes : les polistes, qui sont capables de butiner et prélever le nectar des fleurs puis d’en stocker quelques gouttes dans les alvéoles du nid en prévision des mauvais jours. Mais il ne s’agit que de quelques gouttes isolées et les cellules ne sont jamais remplies comme chez les abeilles !


Les nids de guêpes et frelons peuvent-ils être réoccupés une seconde fois ?

NON, jamais (en fait seulement dans des cas très exceptionnels et pour certaines espèces au comportement bien particulier). Un nid ne sera jamais réutilisé 2 fois, en revanche le site de nidification = l’endroit où est construit le nid peut être réutilisé 2 années de suite s’il y a assez de place ! Donc si vous observez un nid de frelon dans un arbre en hiver, il ne sera pas réoccupé l’année suivante.

Pour en savoir plus, lire le chapitre du site « Le déclin ».


Que deviennent les guêpes pendant l’hiver ?

Toute la colonie meurt dès les premiers froids. Seules les jeunes femelles fécondées pendant l’automne vont survivre, bien à l’abri dans une cachette au sien de laquelle elles vont entrer dans un profond sommeil (ralentissement du métabolisme = diapause).

Consulter le chapitre « Diapause des fondatrices » du site pour en apprendre plus !

 

Pour toutes autres questions n’hésitez pas à utiliser le forum G&F dont l’adresse se trouve sur la page d’accueil du site et en bas de chaque page !

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